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Arrêt de la centrale à charbon de Bargny et sortie du khalife général des Tidianes

Dernière mise à jour : 14 sept. 2020

L’annulation de la tenue de la Cop25 à Santiago est loin d’avoir sapé le moral des activistes et organisations qui militent en faveur de la justice climatique. Lumière synergie développement (Lsd), Women and gender action présentent ce mardi 5 novembre à Abidjan les résultats d’une recherche centrée sur les impacts négatifs causés par la centrale à charbon de Bargny.

Dans cette etude, les femmes de la commune de Sendou ne mâchent pas leurs mots. Elles s’insurgent notamment contre l’entassement des déchets toxiques en provenance de la centrale, la raréfaction des res­sources halieutiques, la pollution de l’eau de surface et de mer, les problèmes de relogement, les irrégularités dans le processus d’indemnisation ainsi que les autres risques sanitaires à moyen et long terme auxquels elles sont exposées si la centrale ne ferme pas ses portes d’ici peu. Elles dénoncent le rôle des banques comme la Banque africaine de développement, la Compa­gnie bancaire de l’Afrique de l’Ouest (Cbao) et le Netherlands development bank (Fmo) qui ont financé un projet qui est en train de conduire à une mort lente, mais certaine.


Cette énième action de contestation contre la centrale intervient alors que le projet traverse une phase difficile sur le plan technique et financier. D’après un dossier d’investigation mené par L’Enquête, la Compagnie d’électricité du Sénégal (Ces) serait à l’agonie en raison de nombreuses défaillances techniques, des difficultés finan­cières et des conflits entre ac­tion­naires. Se dirige-t-on donc vers la fermeture d’une centrale tant décriée que controversée ?



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