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Centrales à charbon : la BAD au banc des accusés

Dernière mise à jour : 26 oct. 2020

Un rapport publié ce mois d’octobre 2019 montre les effets néfastes de la centrale à charbon de Sendou au Sénégal en particulier sur les femmes dans un contexte de changement climatique. Le rapport présenté le 5 novembre à Abidjan interpelle la Banque africaine de développement sur son rôle dans le financement dans ce projet énergétique. 





Alors que la Côte d’Ivoire est engagée dans un projet de construction d’une centrale à charbon à San-Pedro, au Sénégal où un tel projet a été initié en 2009, les populations sont vent debout. Et pour cause, les localités impactées par la construction de la centrale à charbon de Sendou qui a causé la perte des terres et a eu un impact sur les activités de cette communauté de pêcheurs, principalement des femmes, sont particulièrement remontées contre la Banque africaine de développement (Bad), l’un des bailleurs du projet.


« On n’a plus où habité. On n’a plus où cultivé », s’insurge Mama Fatou Samba, de l’association des femmes de Khemcon, au Sénégal. « Nous voulons que la Banque africaine de développement cesse de financer des projets comme les centrales à charbon. On a des énergies renouvelables sur lesquelles on peut se pencher », réclame-t-elle.


Selon le rapport intitulé ‘’les femmes s’opposent à la grande production de charbon’’, présenté ce mardi 5 novembre 2019 à Abidjan, l’institution bancaire africaine (Bad), dont le siège se trouve dans la capitale économique ivoirienne, « facilite et dirige » le groupe de prêteurs [la Banque néerlandaise de développement (FMO), la Banque ouest africaine de développement (BOAD), la Compagnie bancaire de l’Afrique de l’ouest (CBAO) et la BAD] qui cofinancent ce projet d’un coût global de 118 milliards francs Cfa et « est devenue le chef arrangeur mandaté pour le financement de la dette de Sendou I, avec une contribution d’environ 37% du financement du prêt ».





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